Les poète·sse·s

Poétesse anglo-normande, Marie de France (1154-1189) a vécu en Grande-Bretagne, probablement à la cour d'Henri II Plantagenêt. Elle est l’une des premières à donner au lai, genre poétique et musical d'origine bretonne, une dimension romanesque. Nous connaissons peu de choses à son sujet, si ce n'est qu'elle écrit elle-même dans l'épilogue de ses Fables : "Marie ai num, si sui de France" (J'ai pour nom Marie et je suis de France). On suppose qu'elle était issue d'une grande famille d'Ile de France et servait le pouvoir royal en tant qu'artiste à la cour d'Henri II Plantagenêt et Aliénor d'Aquitaine. Ses célèbres Lais sont composés de douze récits en vers octosyllabiques, fusionnant monde quotidien et monde merveilleux.

Albert Glatigny (1839-1873) vit à Bernay, dans l'Eure, jusqu'à son adolescence. Garçon irrévérencieux et fantasque, ce "comédien poète" d'inspiration parnassienne passe une grande partie de sa vie sur les routes, avant sa mort prématurée à l'âge de 33 ans.

Aubergiste et poète, Paul Harel (1854-1927) est originaire d'Echauffour, dans l'Orne. Fils d’un avocat de Saint-Lô, il reprend néanmoins le « Grand Saint André », auberge de son grand-père maternel, « par amour du pittoresque ».

Rose Harel est une poétesse, servante et goguettière originaire du Pays d'Auge. Née en 1826 dans une famille très pauvre, elle occupe des fonctions domestiques toute sa vie durant, tout en satisfaisant son besoin irrépressible d'écrire.

Poète et conteur, Paul Labbé (1855-1923) est né à Thiberville le 10 janvier 1855, dans une famille de rubanniers.

Bernard Le Bouyer de Fontenelle est un philosophe, dramaturge, scientifique et poète d'origine rouennaise. Neveu de Pierre et Thomas Corneille, il naît en 1657 et s'éteint à Paris en 1757, à l'aube de ses cent ans.