Les poète·sse·s

Lucie Coueffin, née Pigache (1805-1887), est une poétesse originaire de Bayeux. Elle publie son unique recueil de poèmes en 1847, sous l'impulsion de son entourage.

Instituteur-poète issu d'une famille d'agriculteurs, Eléonor Daubrée (1881-1961) est né et mort à Gouville-sur-Mer.

Issue de la bourgeoisie honfleuraise, Lucie Delarue Mardrus (1874-1945) est une poétesse voyageuse, éprise d’indépendance, qui s’illustre dans de nombreux domaines artistiques.

Charles Modeste Théophile Pochon, dit Charles Théophile Féret (1858-1928) est né à Sotteville lès Rouen. "De moi, je me borne à dire que j'ai aimé la Normandie pour la servir, et non pour m'en servir", aimait-il se décrire.

Poétesse anglo-normande, Marie de France (1154-1189) a vécu en Grande-Bretagne, probablement à la cour d'Henri II Plantagenêt. Elle est l’une des premières à donner au lai, genre poétique et musical d'origine bretonne, une dimension romanesque. Nous connaissons peu de choses à son sujet, si ce n'est qu'elle écrit elle-même dans l'épilogue de ses Fables : "Marie ai num, si sui de France" (J'ai pour nom Marie et je suis de France). On suppose qu'elle était issue d'une grande famille d'Ile de France et servait le pouvoir royal en tant qu'artiste à la cour d'Henri II Plantagenêt et Aliénor d'Aquitaine. Ses célèbres Lais sont composés de douze récits en vers octosyllabiques, fusionnant monde quotidien et monde merveilleux.

Albert Glatigny (1839-1873) vit à Bernay, dans l'Eure, jusqu'à son adolescence. Garçon irrévérencieux et fantasque, ce "comédien poète" d'inspiration parnassienne passe une grande partie de sa vie sur les routes, avant sa mort prématurée à l'âge de 33 ans.